Un de nos coup de cœur fut pour la ville de Portland. Une ville verte en constant renouveau, toujours à la pointe de l’innovation. Même si son slogan non officiel reste « Portland is Weird » (Portland est bizarre), c’est une des villes les plus écologiques des USA, et une des plus agréables à vivre avec près de 288 jardins publics et 267 kilomètres de sentiers, vous n’aurez pas à aller bien loin pour profiter de la nature. Et c’est avant tout une ville épicurienne, aimant la nature, la nourriture et les grands espaces. Entourée de montagnes, de rivières et de vignobles, Portland est elle-même très gâtée par la nature, avec des sommets tout proches où l’on skie presque toute l’année, des gorges époustouflantes qui comptent plus de 70 chutes d’eau et des vignobles qui produisent quelques-uns des meilleurs Pinot Noirs du monde.

La ville fut créée en 1843 par 2 pionniers, et fut nommée par le hasard d’un jet de pièce à pile ou face, du nom de la ville d’origine d’un des 2 fondateurs (le gagnant venait de Portland dans le Maine). Elle se développa au départ sous l’égide d’Oregon City, situé à quelques kms en amont et qui était l’ancienne capitale de l’Etat. Mais la ville se développa rapidement en prenant une importance portuaire transportant les marchandises sur la rivière Williamette, supplantant ses principales rivales.

Aujourd’hui, Portland reste la ville principale de l’état de Washington, il est très facile d’y circuler en métro, tram, tram aérien (pour la vue) ou bien, et surtout, à vélo. Pour prendre une bouffée d’air frais et parfumé au cœur de la ville ne ratez pas le Washington Park au sommet des collines ouest de la ville. C’est l’un des parcs les plus vieux et il abrite l’International Rose Test Garden (avec quelques 8000 rosiers) ou encore le Japanese Garden, pour une pause zen avec une vue spectaculaire sur le Mont Hood (volcan au sommet enneigé). Sinon Forest Park, vous offre la forêt dans la ville et pas moins de 113 kilomètres de sentiers pour s’évader.

Portland reste une ville de pionniers, et la Pittock Mansion, vous transportera sur les pas de son histoire, mais vous pourrez également arpenter les musées ou bien les galeries d’Art de l’Alberta Street pour vous imprégner de cette ville foncièrement artistique ! ou bien renseignez-vous sur un de leur nombreux festival qui court tout au long de l’année.

La gastronomie se mêlent aux loisirs tout au long de votre passage dans la ville. Comme nous le disions, la ville est totalement épicurienne et la nature qui entoure portland est généreuse avec les chefs cuisiniers ! La ville est entourée de terres agricoles fertiles, et souvent le menu du jour est dicté par les trouvailles sur les marchés locaux. Et qu’on ne s’y trompa pas quand une ville regroupe un Festival de la Truffe, un festival du fromage et un festival gastronomique, c’est forcément une ville avec une culture culinaire développée ! Bon même, si un des emblèmes de la ville reste le Voodoo Doghnut, où l’on propose entre autres un donut au bacon… mais nous restons aux USA, que diable !

 Pour se désaltérer, on peut compter sur les presque 150 brasseries artisanales qui jalonnent la ville. Au point qu’elle soit surnommée « BEERVANA » ou « Munich sur la Willamette » ! Le mois de juillet est le point culminant de cette production avec l’Oregon Craft Beer Month, dont le sommet est atteint avec l’Oregon Brewers Festival dont nous vous parlions sur Facebook. La ville est également entourée de vignobles et les amateurs de vins ne seront pas en reste. Plus de 40 cépages sont cultivés dans la région, du Pinot noir (emblématique ici) au Riesling, les conditions climatiques de l’Oregon sont propices à toutes variétés. Et on retrouve l’ambiance familiale de nos régions et le plus souvent on s’adresse directement au vigneron pour la dégustation … Si tout le monde n’est pas encore satisfait, peut-être que le quartier de Distillery Row (rangée de distillerie) permettra de contenter tout le monde : de l’eau de vie au wiskey, vous devriez trouver de quoi éveiller les papilles.

Enfin, n’hésitez pas à sortir de Portland, (déjà pour les vignobles), la région regorge de trésors naturels : les gorges du fleuve Columbia, le mont Hood, les chutes de Latourell Falls ou celle de Multnomah Falls….

 Et s’il vous fallait un dernier argument, l’Oregon n’impose pas de taxes de vente (TVA), on y économise donc 5 à 10% en fonction des produits, et pour faire le plein le Woodburn Premium Outlets (plus de 100 magasins) n’est qu’à 30 min au sud de la ville !

Alors prêt pour une escale dans cette chouette ville :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/pacific-coast-tours-121

ou bien pour un séjour un peu plus long :

https://www.american-motors-travel.com/voyage_sur_mesure.php

Comment passer par Memphis sans visiter Graceland, le manoir qui fut la résidence du King de 1956 à 1977. Pour information, c’est quand même la deuxième demeure privée la plus visitée des USA après la Maison Blanche !

Si les Elvis Week, qui ont lieu tous les ans au mois de janvier (commémorant sa naissance) et au mois d’Août (pour commémorer sa mort), sont forcément des semaines chargées pour le domaine, le reste de l’année, on peut tranquillement visiter la demeure et les expositions adjacentes avec un audioguide (commenté par sa fille Lisa-Marie). A la fois musée et mausolée, monument à la gloire du King et lieu de pèlerinage pour tous ceux qui continuent à vénérer sa mémoire.

La visite commence forcément avec le manoir et qu’il acheta à 21 ans grâce à ses premiers gros cachets (dû au succès de Heartbreak Hotel). Cette grande maison de style « Néocolonial », belle demeure du Sud, ornée d’un portique à quatre colonnes corinthiennes, fut construite en 1939 par les descendants d’une famille de propriétaires terriens installés sur cet emplacement depuis des générations. Composé de plus de 24 pièces, il était assez grand pour loger sa famille, et il y fera venir ses parents, oncles, tantes et cousins. Elvis, y a dépensé près d’un demi-million de dollars pour entièrement le rénover et le remettre au goût du jour (c’est-à-dire dans celui du début des années 60). Ainsi, on y retrouve des salons aux couleurs jaunes, la salle à manger, le salon TV, le billard, mais aussi l’improbable Jungle Room… sans compter le bureau de son père et celui de ses secrétaire pour répondre aux 5000 lettres de fans qu’il recevait par jour… la salle de Racket ball mais aussi la salle des trophées où vous pourrez voir la fantastiques collection de disques d’or et les tenues de concert. Le King mourut dans sa salle de bains de Graceland, le 16 août 1977, à l’âge de 42 ans. Le tour se termine donc par un passage recueilli au jardin de méditation, où l’on retrouve les tombes d’Elvis et de sa famille.

La propriété extrêmement coûteuse, fut ouverte part Lisa Marie au public en 1982, seule façon de pouvoir conserver la maison du roi du Rock and Roll. Seules les pièces du rez-de-chaussée et du sous-sol sont ouvertes à la visite. L’étage était le domaine privé de la famille Presley et il le reste aujourd’hui.

Mais la visite ne s’arrête pas là, et suivant les pass que vous prendrez, vous pourrez également visiter :

  • Le Musée des voitures et des motos d’Elvis Presley

Regroupant plus de 20 voitures et motos du King, parmi lesquels la Cadillac rose, une moto Harley-Davidson, une Slutz Blackhawk, une Dino Ferrari 1975, un cabriolet Cadillac Eldorado 1956, une Rolls Royce Silver Cloud 1966, une Mercedes 280 SL Roadster, une Lincoln Continental Mark II 1956, une Cadillac Fleetwood, ou la MG rouge du film « Blue Hawaii ».

  • Les avions personnalisés d’Elvis

Vous pourrez monter à bord des deux avions d’Elvis, le « Lisa Marie » transformé en véritable maison volante: on y retrouve donc une chambre, une salle de séjour, un salon, une salle de réunion. Le tout bien sûr dans le luxe et la richesse, avec de nombreux détails en or 24 carats. Vous pourrez aussi apercevoir le plus petit Lockheed Jetstar d’Elvis, le « Hound Dog II ».

  • Un musée sur la carrière d’artiste d’Elvis

On y retrouve des centaines d’objets, souvenir de sa carrière, de ses films et de sa vie en générale. C’est le plus grand musée lui étant consacré au monde.

  • Mais aussi plusieurs expositions temporaires, une galerie commerciale 4 restaurants,

De toute façon, vous ne pouvez pas vous y tromper, le boulevard (qui porte son nom depuis 1972), lui est consacré !

Alors prêt à embarquer sur les traces du King ?

Dans notre circuit « Route du Blues » ou encore « Magie du Sud »

La route One reste une des routes mythiques des USA, longeant le pacifique sur 882 km de Legett environ 250 km au nord de San Francisco et rejoignant le Sud de Los Angeles à Capistrano Beach (environ 100km au sud de Los Angeles).

Même s’il s’agit avant tout d’une route côtières regorgeant de panorama à couper de souffle, au point qu’on la surnomme la California Dream Road. Et bien sûr elle traverse des villes au nom évocateurs : Santa Monica, Malibu, Venice Beach, Santa Barbara …. (à croire que toutes les séries des années 80/90 se passaient dans le coin … 😊)

Aujourd’hui on vous la fait découvrir dans le sens Nord/Sud qui est sans doute le plus pratique vous permettant de conduire du côté du Pacifique et de vous arrêter plus facilement sur les nombreux points de vue…

 Sans parler de Half Moon Bay ou de Pigeon Point qui pourront être vos premiers points de vue, faites une petite étape à Santa Cruz, capitale du « soul surfer » à l’atmosphère typiquement californienne, avant d’arriver sur Monterey, vous y trouverez le plus grand aquarium d’Amérique du nord, et c’est également le point de départ pour de nombreuses excursions en mer à la recherche de baleines et dauphins qui affectionnent la baie. En ville, vous pouvez suivre le chemin des maison historiques de la ville, pour appréhender le passé de la ville.

Un petit détour par la 17 mile drive (payant) vous en mettra encore plein les yeux. Zone privée, elle regroupe golfs et villas de luxe mais également une magnifique route côtière à ne pas manquer. Elle vous permettra de rejoindre Carmel-by-the-sea, ville préservée repère de millionnaire et de personnalité (Clint Eastwood en fut d’ailleurs le mais à la fin des années 80). Pourtant la ville garde un charme désuet d’un conte de Grimm, et la mission (centre religieux créé pendant la colonisation espagnole pour « évangéliser » les indiens) offre un havre de paix. Le tout avant de finir sur la plage réputée pour son sable blanc. Pour les connaisseurs, on retrouve également le circuit Mazda Raceway Laguna Seca à seulement quelques miles… (c’est d’ailleurs sur cette route rejoignant Salinas que se tua James Dean en 1955 au volant de sa Porsche). Le détour par Salinas peut valoir le coup si vous souhaitez visiter le manoir de John Steinbeck. N’hésitez pas également à faire un tour dans la Carmel Valley, où vous retrouverez des « wineries » familiales et l’occasion de goûter le fameux vin californien.

 Le comté de Monterey reste la partie la plus intéressante de le Route One, enchaînant falaises, cascades et paysages accidentés le tout visible depuis votre guidon ! On arrive effectivement sur la partie la plus connue de la Highway One : la zone de Big Sur.

Avant cela, un arrêt photo à Point Lobos s’impose, avant d’arriver au Bixby Creek Bridge, qui est un des pont le pus photographié des USA. Le Castle Rock view point vous donnera une très belle vue sur le pont. Prochaine étape MacWay falls cascade qui se jette dans l’océan, magique ! Et prolongez la magie en passant par le Limekiln state park au cœur d’une forêt de séquoias côtiers.

Avant d’arriver sur San Siméon, faites une arrêt dur la plage de Piedra Blancas, c’est sûr vous ne pourrez pas vous y baigner puisque l’accès à la plage est fermé, occupée une grande partie de l’année par une colonie importante d’éléphants de mer et autres phoques ! dans le coin également, vous pouvez visiter Hearst Castle. Vision atypique du luxe d’un fils de chercheur d’or devenu milliardaire du jour au lendemain.  Commencé en 1919, mélangeant tous les styles (moyenâgeux, gothique, antique…) elle est pour certaine le symbole que le rêve américain existe. Dans tous les cas, la vue sur la vallée depuis le château vaut le détour. De retour en bord de mer, la petite ville de Cambria peut valoir un arrêt pour une pause gustative mais préférez-lui Morro bay, charmant village de pêcheurs (à la taille américaine bien sûr), également appelé le Gibraltar du pacifique dû à son énorme rocher devant sa plage. La ville a su garder son charme et surtout saura vous conquérir par ses fritures (fish & chips / shrimps & chips) et autre arrivage frais de poisson.

On rejoint alors Pismo Beach, dont le principal intérêt est sa longue plage de 13 km de long et surtout le fait que pour 5$ on puisse rouler dessus. On y trouve d’ailleurs plusieurs louer de quad ou buggys pour les amateurs de sensations. C’est également un spot bien connu pour les surfer et kite surfer.

La route quitte maintenant la côte. Au niveau de Lompoc, la Purisma mission est l’une des plus belle mission franciscaine de la Californie et vaut vraiment le détour. Fondée en 1787, elle est aujourd’hui un écomusée (on y retourne même une ferme vivante) représentant bien la ville au temps de la colonisation. Sinon un détour par la 101 est possible pour rejoindre Los Alamos, l’occasion si le Far West vous à manqué pendant ce road trip de retrouver l’atmosphère d’antan à l’Union Hôtel et si aujourd’hui les motos n’avaient pas remplacé les chevaux devant sa devanture aux aspects de saloon, on pourrait presque croire que l’on a fait un bond dans le temps ! Les alentours regorgent également de wineries, l’occasion peut-être d’une nouvelle dégustation ?

 La prochaine étape surprenante se fera à Solvang, un véritable village danois, regroupant tous les clichés : des colombages aux fausses cigognes, sans oublier la petite sirène… Bref, on ne trouve cela qu’aux USA !

Prochain arrêt Santa Barbara, la très chic riviera américaine. Mais elle a su toutefois garder un charme d’antan et la mission et le Presidio (centre militaire espagnol) témoignent de son passé. Les étapes sont ensuite balnéaires : Malibu, Santa Monica et Venice Beach avant d’arriver à Los Angeles.

Cette merveilleuse Route est possible dans plusieurs de nos programmes:

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/california-tours-42

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/western-tours-171

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/american-dream-tours-86

Pour le coté sauvage de la Route One et beaucoup moins connu aussi, retrouver notre itinéraire « Pacific Coast Tour »:

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/pacific-coast-tours-121

La crise économique de 1848 en France, marque la fin du règne de Louis-Philippe. Le gouvernement et Louis Napoléon Bonaparte mettent en place une loterie pour gagner un lingot d’or et partir vivre en Californie. Ce qui paraissait une aubaine pour de nombreux pauvres gens, se soldera par un scandale politico-financier. En effet, les « gagnants » de cette loterie, se sont en fait avéré être des imposants au nouveau régime. Pourtant, ce ne sont pas moins de 30 000 français (pour la plupart des hommes) qui feront la traversée pour tenter leur chance. Les départs se faisaient du Havre pour arriver à New-York, certains passaient par le Cap Horn pour arriver directement en Californie, ce qui leur faisait un voyage de plus de 6 mois.

Le voyage continuait ensuite en convois de chevaux depuis la ville d’Indépendance, et pas moins de 3500 km les séparaient de la fortune. Ce qui représentait encore 4 ou 5 mois de voyage au travers des grandes plaines, lieux de tous les dangers : il fallait éviter les indiens, les animaux sauvages, mais aussi la faim et la soif si on n’avait pas prévu assez de provisions. Les convois étaient composés pour la plupart d’une centaine de chariots mais pas tous équipés de la même façon, parfois, certains poussaient une simple brouette.

Depuis 1843, de grandes migrations pour trouver de nouvelles terres ont façonnées le pays, ce fut d’abord le Texas et l’Oregon, puis en 1848, ce fut la Californie, qui fut cédée par le Mexique pour agrandir les territoires américains.

La ruée vers l’or des Pike Peak suivi d’une dizaine d’années celle de la ruée vers la Californie et s’étendra de 1858 à 1861, à la création de l’état du Colorado. Si elle a finalement durée peu de temps, elle fut l’une des plus importante, avec pas moins de 100 000 chercheurs venus trouver fortune. Un slogan exprimait cette ruée Pike’s Peak or Bust! (« Le pic Pike ou Fais faillite ! »), en référence à la montagne Pikes Peak (pic Pikes) et à ses richesses qui attirèrent de nombreux prospecteurs vers l’ouest.

Celle -ci connu un grand engouement : la ruée vers la Californie commençait à s’essouffler et nombreux étaient ceux encore en quête de fortune. Et les rumeurs allaient bon train, rapidement de nombreux américains repartir vers l’est pour prospecter les abords de la rivière South Platte, qui était réputée charrier de l’or. Cette fameuse ruée fut à l’origine de nombreuses villes de l’ouest américain, comme celle de Denver ou Boulder. Mais même si les filons d’or furent plutôt bons, peu de chercheurs firent vraiment fortune, jouant rapidement ce qu’ils gagnaient et ce sont finalement les commerçants qui furent les grands gagnants de cette ruée. Toutefois, une fois les mines en voie d’épuisement les chercheurs firent leurs bagages et les commerçants les suivirent, ce qui laissa de nombreuses villes fantômes qui jalonnent encore les vallées aujourd’hui.

A l’or, suivi celle de l’argent, mais elle fut beaucoup moins importante, permettant toutefois à certaines villes minières de survivre jusqu’à aujourd’hui, Breckenbridge en est un bon exemple.

A savoir, cette ruée qui fut une sans doute une bonne chose pour de nombreux américains sonna le glas des tribus indiennes. En effet, l’attrait de l’or dans cette région entraîna la violation de plusieurs traités passé entre les indiens et la nation américaines. Celle-ci sera en fait l’origine de la bataille de Little Bog Horn qui mena à l’enfermement dans les réserves des derniers indiens libres, mais ceci est une autre histoire ….

Plusieurs de nos circuits vous emmène sur la route de cette étape importante de l’histoire américaine, et surtout à travers des paysages plus époustouflants les uns que les autres :

Notre Rocky Mountain Tour bien sûr, qui vous emmène à Denver et Glenwood Springs qui sont des vestiges de cette ère :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/rocky-mountain-tours-249

Le Far West Tours également :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/far-west-tours-43

Mais c’est bien sûr notre Colorado Tours qui vous mènera sur les traces de ces miniers en quête d’une vie meilleure :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/colorado-tours-45

L’histoire de l’alcool est foncièrement liée à l’histoire des États-Unis. Des pères pèlerins, dont les cales des bateaux étaient remplies de tonneaux de bière, aux saloons de la conquête de l’ouest, On estime qu’il y avait un saloon pour 300 habitants au début du XX° siècle et en 1830, le citoyen américain de plus de 15 ans boit en moyenne 80 bouteilles de whisky par an ! Le problème étant que l’on est passé d’une consommation de bière et de vin à une consommation d’alcool fort, avec pour conséquence, des excès alcoolisés qui choquent les puritains.

La prohibition résultera d’une campagne de nombreuses années menée par des pasteurs et de nombreux groupes de femmes qui associent l’alcool et les violences conjugales. Les premiers mouvements, datent du milieu du XIX° siècle et la première loi anti-alcool date de 1840 dans le Maine ! mais la Guerre de Sécession y mettra fin, le gouvernement fournissant à chaque soldat dans une premier temps de la bière puis du whisky pour tenir le coup sur le front. Les mouvements émergeront de nouveau grâce à une femme Frances Willard qui créera union chrétienne des femmes pour la tempérance en 1874, le relais sera repris par les hommes en 1893 et l’avocat Wayne Wheeler créera l’Anti- Saloon League.

Ces lobbyistes, réussiront à faire de la prohibition le 18° amendement de la constitution des états unis en 1919 et il sera ratifié le 17/01/1920. A partir de ce moment-là, il est interdit de fabriquer, transporter, importer ou exporter toute boisson contenant de l’alcool (à plus de 0.5%). Le but de cette loi était surtout de limiter les ravages de l’alcoolisme que ce soit sur le plan médical ou sur le plan social. Mais dans la pratique, la consommation n’est pas interdite, la fabrication pour sa consommation personnelle non plus et les clubs privés gardent le droit de vendre les bouteilles déjà stockées (ainsi le Yales Club de New York engrangera des bouteilles pour tenir 14 ans !)

Au départ, de bonnes choses découlent de cette loi : on dénombre moins de morts liées à l’alcool et moins de conduite en état d’ivresse. Les vignerons plantent des pruniers pour remplacer les vignes, et les grandes distilleries se mettent à fabriquer des sodas, mettant leur production sous clés. A New York, où le lien avec l’alcool est très fort (dû à la grande immigration écossaise et irlandaise), les bars et les clubs ferment mais très vite, de nombreuses personnes brave la loi, la trouvant absurde et jugeant que le gouvernement n’a pas dicter leur conduite. Ce qui entraînera l’ouverture de nombreux speakeasies (bars clandestins) et à l’aménagement des caves et passages souterrains. Mais aussi à la corruption de la police et la création de gangs qui se disputent la suprématie du trafic d’alcool. Créant de véritable millionnaire :

Georges Remus, profitera des lois en vigueur pour amasser une fortune de plus de 40 millions de dollars. En effet, ce modeste pharmacien, a su jouer du système pour devenir l’un des plus grand bootlegger (trafiquant d’alcool), explications : si la vente d’alcool est interdite, le whisky prescrit à des fins médicinales reste autorisé… et oui, à l’époque beaucoup de choses ont des vertus thérapeutiques, et la prescription augmentent. A la tête d’une pharmacie, G. Remus, sent le filon et rachète plusieurs distilleries pour « fournir » ses pharmacies. Si sur le papier tout reste légal, la production de ses distilleries, ne sert bien sûr pas qu’à cela et il devient le plus grand pourvoyeur d’alcool de la région de Cincinnati, transportant de l’alcool dans tout le pays. Il réussit plutôt bien son trafic et ne fera que 2 ans de prison en 1925 pour contrebande d’alcool. Et il mourra en 1952 dans un relatif anonymat. Relatif, s’il n’avait été l’inspiration de Gatsby le magnifique, le chef de d’œuvre de F. Scott Fitzgerald.

D’autre marqueront l’histoire comme Al Capone (appelé aussi Scarface, à cause d’une cicatrice qui lui barre le visage). Fils d’immigré italien, né en 1899 à Brooklyn, il rentrera à 20 ans dans un premier gang en tant que videur de bar. Il gagnera Chicago en 1920, pour rejoindre un autre gang et y gravit les échelons pour devenir premier lieutenant. Et pour finir chef de gang italien. Il règne alors sur des bars clandestins, des maisons closes, jeux truqués et quelques commerces légaux pour faire bonne figure et blanchir l ‘argent. Mais aussi sur le racket, l’intimidation et la corruption. Il protège son image en aidant les plus pauvres, accédant à une image de Robin des bois chic et moderne. Mais le massacre de la Saint Valentin en 1929, il décide de faire fusiller ses derniers rivaux et perd son image de bon samaritain dans l’opinion publique. C’est là qu’apparaît Eliott Ness et sa bande des incorruptibles qui s’acharneront à faire tomber le caïd. Même si on connaît ses crimes, si on ferme ses différents repaires, on n’arrive pas vraiment à le faire tomber. Ce sera finalement le fisc qui l’arrêtera pour fraude fiscale. Atteint de syphilis, il est libéré sous conditions en 1939. Il ne mourra qu’en 1947, d’un arrêt cardiaque.

Si on se focalise souvent sur Al Capone, qui donna l’image du gangster des années 20, bien habillé, chic, un peu dandy, une mitraillette à la main. La guerre pour le trafic d’alcool fut sans merci, et entraîné beaucoup de morts. De plus, si Chicago, fut une grande plaque tournante de ce trafic (les états voisins n’ont pas mis en place la prohibition et le whisky canadien arrivait par bateau entier depuis le Canada par le lac Michigan), le trafic est étendu à tout le pays, passant par les Bermudes, les Bahamas ou encore le Belize mais aussi St Pierre et Miquelon pour le trafic venant de France (l’île ne retrouvera d’ailleurs jamais une telle prospérité.). On trouve même des croisières alcoolisées, appelé Booze Cruise, littéralement les croisières de la gnôle, qui emmène les passagers dans les eaux territoriales ou à Cuba.

Finalement, peu de moyen ont été mis en place pour faire appliquer la prohibition : peu d’agent, la plupart sont corrompus et peu de moyens financiers pour ceux qui restent intègres. Et la prohibition fera finalement plus de morts que les chiffres précédant la promulgation de la loi. En effet, les gens qui buvaient, boivent encore plus, d’autre s’y mettent en signe de rébellion et on observe une augmentation significative des cirrhoses du foie et des conséquences de l’alcool frelaté : cécité, paralysie, folie… Beaucoup de bootleggers étaient peu scrupuleux et coupaient l’alcool ou bien la remplaçait par du méthanol (alcool de bois), de l’alcool à brûler ou encore du diluant pour peinture.

Finalement, devant un tel désastre, Roosevelt décide d’abroger le 18°amendement, laissant le choix aux états de pratiquer la politique qu’ils souhaitent dans le domaine de l’alcool (ce qui fait que l’on trouve encore aujourd’hui des dry county ou states comme le Tennessee). Mais l’état fédérale percevra des taxes sur l’alcool vendues, ce qui renflouera les caisses suite à la crise économique de 1929. Quant aux gangsters, la drogue, la prostitution et les jeux vont largement compenser les revenus du trafic illégal de l’alcool.

Un des conséquences inattendues de la prohibition fut la création de cocktails dans les bars clandestins, pour cacher l’affreux goût des alcools frelatés, avec notamment l’apparition du Cuba Libre et du Whisky Coca ! autre conséquence, la disparition des micro-brasseries américaine, seules les plus grandes manufactures pouvant se relever de cette période sombres. Ce qui entraîna une perte savoir-faire et une mauvaise réputation de la bière américaine à travers le monde. Il faudra attendre les années 80 pour voir réapparaître ce savoir-faire et retrouver des bières typiquement américaines.

Il est peut-être temps de partir sur les traces de la prohibition et d’Al Capone en partant pour Chicago, vous ne croyez pas ?

https://www.american-motors-travel.com/voyage_sur_mesure.php

Cette ville est aussi le point de départ de nos programmes « Route 66 »:

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/route-66-tours-88

Et bien sûr retrouvez la totalité de nos circuits et events sur le notre site :

https://www.american-motors-travel.com/

L’année 2021 marquera les 80 ans de la grande fête qu’est la BikeWeek Daytona !

L’occasion de revenir sur l’origine de cette grande fête de la moto:

A l’origine Daytona, n’était pas la fête que l’on connaît aujourd’hui, mais une course sur la plage !
La première course s’est déroulée en 1937 sur la plage au nord de Daytona (une plage sur laquelle vous pouvez toujours rouler aujourd’hui pour la somme de 10$), un parcours de 3,2 miles en partie sur la plage et une partie sur le trottoir de la ville de Daytona, avec un virage de ¼ de mile où le sable était incliné.

Petite anecdote, l’heure de départ de la course a été déterminé par l’heure de marée, sinon la piste aurait été inondée !

Le premier gagnant de cette course fut Ed Kretz de Monterey Park en Californie, il la remporta sur une Indian avec une moyenne de 73.34 mph (soit près de 120 km/h !).

Les courses perdureront de 1937 à 1941, le Daytona 200 était aussi appelé le « Derby du guidon » par les journalistes de course locaux à cette époque.

L’événement s’arrêtera en 1942 (comme beaucoup d’événements aux États-Unis) pour participer à l’effort de guerre, puis après la guerre est venu le rationnement général du carburant, des pneus et des composants clés du moteur. Même si l’événement de course a été « officiellement » annulé, les gens se sont toujours présentés pour une fête « non officielle » appelée Bike Week.

 L’événement reprendra le 24 février 1947, gardant tout son aura puisque la municipalité sera obligée de demander aux habitants d’ouvrir leurs portes aux bikers, les campings et hôtels étant déjà pleins. Cette reprise réunira pas moins de 176 coureurs. Le parcours variera en 1948 passant à 4,1 miles. Et elle restera sur la plage jusqu’en 1960 avant d’être déplacée quelques kilomètres plus loin, sur le Daytona International Speedway.

Au fur et à mesure, les attractions qui entourent la course se sont développées et aujourd’hui c’est toute la ville, voir tout le comté, qui est en fête durant la BikeWeek.

Bien sûr Harley Davidson, fait partie intégrante de la fête dominant pendant plusieurs années les courses (notamment de 1953 à 1965). Et c’est maintenant le cœur de l’animation avec des bikes show et autre présentation de custom.

Durant la bike week, plusieurs activités s’offre à vous :

 Vous pouvez bien sûr aller voir les courses qui ont lieu au Daytona International Speedway, circuit maintenant mythique dans le monde des courses aussi bien de moto que de voitures.

Courses de vitesse dans la journée (le Daytona 200) et Supercross le soir (le Daytona TT), avec bien sûr fan zone, concerts ainsi qu’une zone pour les enfants.

 Main Street reste l’attraction principale, c’est en remontant (ou descendant, c’est vous qui voyez comme on dit) cette rue que l’on peut observer et admirer les plus belles préparations. Que ce soit roulant ou bien garé sur les bas-côtés de la rue, chaque pas est un spectacle. L’excentricité des participants participant également au show. Vous y trouverez bien sûr également les mythiques Froggy’s Saloon, le Broken Spoke Saloon et Boot Hill Saloon qui offrent tout, de la musique live et des concours de burn aux compétitions de bikini.

 Un peu plus loin faites un tour de roues sur la plage, le prix est exceptionnellement bas pour la BikeWeek et revient à 3$, ça serait dommage de s’en priver, l’occasion se présentant rarement ailleurs !

Et bien sûr, le tout animé de concerts, show, et divers concours.

Sans compter les trésors de la région que vous pourrez découvrir au cours de notre formule event « Daytona Beach Bike Week »

https://www.american-motors-travel.com/evenements.php

Et bien sûr retrouvez la totalité de nos circuits et events sur le notre site :

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Si la France fut le berceau de l’invention de la voiture, les USA sont les principaux acteurs du développement mondial de ce moyen de transport. Notamment grâce à la Ford T (créée par Henry Ford en 1908), et la mise en place du Fordisme : mise en place d’une chaîne de montage (parcellisation des taches), standardisation des véhicules produits (pour produire en grande série à l’aide de pièce interchangeables) et augmentation des salaires des ouvriers (pour éviter le roulement des ouvriers, car le travail est devenu plus pénible).

Les grandes marques américaines, datent toute du début du siècle, outre Ford, fondé en 1903 en même temps que Buick, on retrouve aujourd’hui encore les principales marques américaines qui ont toutes été créés les années suivantes : Pontiac en 1906, General Motors en 1908, Cadillac en 1909, Dodge en 1914, Lincoln en 1917, Chevrolet en 1918 et Chrysler en 1925.

Le rôle important de la voiture aux USA s’explique par la disposition urbaine du pays, qui tend à favoriser la banlieue résidentielle au détriment du centre-ville.

Le berceau des constructeurs fut bien sûr la ville de Détroit et sa banlieue où l’on retrouve les Big Three : Ford, Chrysler et General Motors.

Aujourd’hui, vous pouvez visiter l’ancienne usine Ford, avenue Piquette, et vous replonger au cœur de la création de la grande marque américaine. Vous pourrez y retrouver des expositions, des voitures bien sûr. Le lieu regroupe aussi d’autres témoignages de l’histoire des États-Unis. À l’extérieur du musée, dans Greenfield Village, vous pourrez voyager dans le temps sur un terrain de 32 hectares où se trouvent 83 installations historiques : le laboratoire de Thomas Edison, l’atelier des frères Wright et la maison natale d’Henry Ford. Profitez également de la visite gratuite du GM Renaissance Center, pour découvrir en détail l’influence de l’entreprise sur la ville.

Pour assouvir les passionnés d’automobiles, nous vous proposons quelques musées ou circuit incontournables. La liste est non exhaustive, les circuits ou musées étant souvent destiné à différentes catégories : Nascar, dragster, F1, ou anciennes voitures….

Pour commencer, la Route 66 qui est foncièrement lié au l’histoire automobile, même si l’essor de ce mode de transport fut freiné par la seconde Guerre Mondiale (rationnement de l’essence, pneus rares…), cette route qui fut celle des vacances a vu défilé des centaines de milliers de voitures sur son asphalte. En partant de Chicago, faites un tour au Chicagoland Speedway pour assister à des courses de NASCAR ou au Route 66 Raceway pour des courses de NHRA et autres dragsters. Un peu plus loin, dans la ville de Pontiac, se trouve le Pontiac-Oakland Automobile Museum, qui rend hommage aux marques automobiles Pontiac et Oakland.  Sur la route, vous retrouverez bien sûr pleins d’hommage à cette route mythique, d’anciennes voitures en plus ou moins bon état, abandonnées parfois dans les villes fantômes ayant fait les frais des constructions des Interstates. Vous pourrez pourtant trouver un bel hommage à l’automobile des années fastes au Route 66 Auto Museum de Santa Rosa (quelques centaines de miles avant Albuquerque).

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/route-66-tours-88

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/r66-parcs-nationaux-tours-46

Vous pourrez retrouver également quelques belles pièces dans nos autres programmes :

  • Le musée Lane Motor Museum à Nashville

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/route-du-blues-tours-72

Un détour par Bowling Green au National Corvette Museum and Motorsport Park est également possible au cours du même programme.

  • Vous pourrez visiter le musée de Tupelo qui possède quelques pièces intéressantes au cours de notre circuit Magie du Sud Tours

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/magie-du-sud-tours-119

De nombreux autres sites sont réputés liés à l’automobile, comme :

L’Indianapolis Motor Speedway, circuit sur lequel se déroulent les 500miles d’Indianapolis, qui est considéré comme le « haut lieu mondial de la course automobile ». Le site abrite également l’Indianapolis Motor Speedway Museum, qui regorge d’objets et d’automobiles en souvenir des nombreuses courses passées. Une grande variété de visites y sont également organisées, dont des tours de piste en bus Speedway.

Le NASCAR est apparu aux temps de la prohibition, les contrebandiers ont dû se réfugier de plus en plus au cœur des montagnes d pour échapper aux contrôles de l’état sur leur production illégale. Pour assurer les livraisons, ils débridaient les moteurs des voitures, retirèrent les sièges et modifièrent les suspensions. Pour se divertir entre 2 livraisons, ils commencèrent à faire des courses, juste pour le plaisir, cela devint un sport automobile reconnu en 1948 avec la création de la National Association for Stock Car Racing. Le Charlotte Nascar Hall of Fame au sein du Charlotte Motor Speedway y rend hommage, et vous permettra de d’approcher de plus près le monde de courses au travers d’un parcours ludique et chargé d’adrénaline. La petite ville de Mooresville à quelques miles au nord garde aussi les traces de ce sport typique américain.

Sans oublier Daytona, qui est un des circuits les plus connus du programme des courses de NASCAR, que vous retrouvez dans nos programmes « Florida Tours » & pendant notre événement « Bike Week » :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/florida-tours-39

https://www.american-motors-travel.com/voyage-en-auto/etats-unis/daytona-beach-bike-week-fn-1-206

Dans le monde de la Formule 1, le Grand Prix des Amériques fut de nombreuses fois déplacé et modifié. Commençant sa carrière à Watkins Glen dans l’état de New York (de 1959 à 1975), il fut ensuite couru à Phoenix de 1989 à 1991et s’arrêtera pendant près de 10 ans avant de reprendre à Indianapolis (sur une partie du circuit des 500 miles) de 2000 à 2007. Le circuit est aujourd’hui couru près de Austin sur le site de Elroy depuis 2012.

 Ces différents sites peuvent bien sûr être intégrés à un parcours sur mesure que nous pouvons établir ensemble :

https://www.american-motors-travel.com/voyage_sur_mesure.php

Nous avons évoqué sur Facebook le cimetière d’Arlington, qui est une ville mais aussi le plus petit comté de la Virginie. C’est l’un des plus vieux cimetières des États-Unis. On y enterre depuis la Guerre de Sécession tous les soldats morts au combat et quelques personnalités, tels que le président Kennedy ainsi que sa famille. Visitez également Arlington House, qui était autrefois la résidence du général confédéré Robert E. Lee.

 Il y a de nombreux points de vue dont certains très beaux sur la ville de Washington (comme par exemple celle depuis le Air Force Memorial) située juste en face de l’autre côté du Potomac. La ville abrite également le Pentagone, que vous pouvez visiter en partie (attention, il faut penser à réserver à l’avance !) La ville d’Arlington peut aussi valoir le coup d’œil et reste très pittoresque.

Il y a de nombreux points de vue dont certains très beaux sur la ville de Washington (comme par exemple celle depuis le Air Force Memorial) située juste en face de l’autre côté du Potomac. La ville abrite également le Pentagone, que vous pouvez visiter en partie (attention, il faut penser à réserver à l’avance !) La ville d’Arlington peut aussi valoir le coup d’œil et reste très pittoresque.

Mais traversons le Potomac pour nous rendre dans la ville même de Washington. Fondée en 1891 et nommée en hommage au premier président des États-Unis, la ville ne deviendra capitale qu’en 1800. C’est la capitale fédérale, elle ne fait donc pas partie des 50 états de l’Union.

Pour la petite anecdote, elle fut dessinée ex-nihilo par un architecte français du nom de Pierre-Charles L’Enfant, qui vint aux USA pour participer à la guerre d’Indépendance (sa tombe est d’ailleurs visible à Arlington).

Pierre-Charles L’Enfant s’inspira notamment des Champs Elysées pour créer le Mall, cette grande esplanade verte de 3 km de long qui rejoint le Lincoln Memorial (au bord du Potomac) au Capitol,

On y trouve également entre les deux, le Washington Monument, (vous pourrez d’ailleurs apercevoir de loin la Maison Blanche sur votre gauche) ce grand obélisque que vous avez forcément aperçu dans les films ou bien dans les documents historiques. En effet, cette esplanade fut le lieu de nombreuses manifestations avec parmi les plus connues, le discours de Martin Luther King ou bien celle contre la guerre au Vietnam soutenue par de nombreuses personnalités. On peut d’ailleurs monter à son sommet, pour avoir une magnifique vue à 360°.  Si vous venez au printemps, ne ratez pas le Cherry Blossom Festival, qui célèbre la floraison des quelques 3012 cerisiers offerts par le Japon en 1912 en signe d’amitié.

Les abords de cette fameuse esplanade est le temple de la culture en effet, vous pourrez y découvrir une partie des 19 musées du Smithsonian institute, (et qui plus est sont gratuits), le Air and Space Museum ou encore le Museum of Natural History font partis des incontournables. En remontant encore quelque peu l’esplanade, vous arrivez enfin au Capitol, siège du congrès américain. Contournez le bâtiment pour découvrir la Cour Suprême et la bibliothèque du congrès, qui pour votre information, est la plus grande du monde avec pas moins de 38 millions de livres à son actif. Vous l’aurez compris rien que cette esplanade rassemble le must-see du pouvoir politique, judiciaire, et est également une zone de culture inégalée.

Si vous n’êtes pas rassasié, nous vous conseillons 2 autres musées, tout aussi originaux qu’intéressants :

Le Newseum, musée de la presse et des médias qui possède quelques pièces émouvantes et vous permettra de vous prendre pour un présentateur le temps d’un JT.

Tous aussi divertissant, l’International Spy Museum (musée de l’espionnage) vous mènera sur les pas de James Bond.

Les deux se trouvent également à proximité du National Mall.

Même si les gratte-ciels sont inexistants dans le District (centre-ville/ la légende veut que la loi ait été passée pour qu’aucun bâtiment ne dépasse le Capitole), prenez le temps d’aller vous balader dans le quartier de Georgetown, qui garde un charme indéniable. L’université et son quartier aux maisons colorées vous permettra de déjeuner et de faire une pause shopping agréable.

Les alentours de Washington valent également le détour, outre Arlington, embarquez à bord d’un bateau-taxi à Georgetown pour rejoindre la ville d’Alexandria, de l’autre côté du fleuve Potomac. Visitez son charmant cœur historique qui date des XVIIIe et XIXe siècles.

Si vous poussez encore un peu vers le Sud, vous pourrez visiter Mount Vernon, la maison historique du premier président des États-Unis.

Les années 30 furent très dures aux USA, après la grande dépression de 1929. Le sud des Etats-Unis fut touché plusieurs années de suite par des orages violents et des tempêtes de poussière.

Le centre des USA (Oklahoma, Texas, mais aussi Kansas, Colorado, Nouveau-Mexique) n’était à l’origine que des plaines où paissaient les bisons et vivaient les amérindiens mais les progrès de l’agriculture et des années fastes en hygrométrie ont poussé les familles d’agriculteurs à s’installer et exploiter, dès les années 1890, ces régions encore peu aménagées.

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Mais les années 1930 furent des années de sécheresse et d’aridité, et l’agriculture intensive avait entraîné une érosion anticipée des sols. Les différentes tempêtes furent violentes et recouvrirent d’une épaisse couche de poussière rendant les terres stériles. Ces catastrophes naturelles jetèrent sur les routes des milliers d’américains (un exode estimé à près de 3 millions de personnes) et notamment sur la célèbre Route 66, qui tentaient de rejoindre une Californie ayant encore une image d’Eldorado.

La 66 est la route des réfugiés, de ceux qui fuient le sable et les terres réduites, le tonnerre des tracteurs, les propriétés rognées, la lente invasion du désert vers le nord, les tornades qui hurlent à travers le Texas, les inondations qui ne fertilisent pas la terre et détruisent le peu de richesses qu’on y pourrait trouver. C’est tout cela qui fait fuir les gens, et par le canal des routes adjacentes, les chemins tracés par les charrettes et les chemins vicinaux creusés d’ornières les déversent sur la 66. La 66 est la route-mère, la route de la fuite.

John Steinbeck, Les Raisins de la Colère

Créée dans les années 20, la route 66 fut pendant de nombreuses années un des axes majeurs des USA. Avec l’explosion du Fordisme et le développement de l’industrie automobile, il était nécessaire que l’Amérique se dote d’axes routiers digne de ce nom. Le projet fut réalisé entre 1926 et 1937, permettant aux « Okies » et « Arkies » (nom donné aux migrants même s’ils ne venaient pas tous de l’Oklahoma ou de l’Arkansas) en exil de trouver du travail en participant au pavement de celle-ci.

Elle fut ainsi la première route goudronnée des USA d’où son surnom de Mother Road (route mère) ou Main Street (rue principale) of USA.

La Route 66 connaîtra son apogée avec les années 40 et 50. Avec la seconde guerre mondiale, elle permit d’acheminement des troupes et du matériel à travers le pays. Puis dans les années 50, au renouveau des USA, elle fut le symbole des premières vacances et de la démocratisation du voyage. Elle permit aussi aux américains de découvrir les tout nouveau parcs nationaux fraîchement déclarés.

Son déclin commencera dans les années 60 avec la création des Interstates, qui remplaceront progressivement les Routes Nationales. Peu à peu la route n’est plus entretenue, les panneaux sont décrochés et les villes deviennent fantômes…La 66 se meurt.

 Mais c’était sans compter sur une poignée d’irréductibles qui décidèrent à la fin des années 80 de mettre en place des associations de sauvegarde de celle-ci. Une des plus grandes figures du mouvement est Angel Delgadillo, qui tient encore aujourd’hui un barbershop-boutique à Seligman. Il préside la Arizona Route 66 Association, qui fût la première des associations de sauvegarde de la Route 66. Il est aujourd’hui suivi par de nombreuses autres dans chaque état, le gouvernement reconnaissant à travers le nom de Historic Route 66, le rôle fondamental qu’elle a jouée dans l’histoire des États-Unis. 

Retrouvez notre programme Route 66 Tours, sur notre site :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/route-66-tours-88

Et pour une traversée des états unis combinée avec les principaux parcs nationaux, jetez un œil sur notre programme Route 66 & Parcs nationaux :

https://www.american-motors-travel.com/voyage-a-moto/etats-unis/r66-parcs-nationaux-tours-46